Plus nous étudions l’océan, plus nous sommes stupéfaits. Ce monde marin qui n’est pas le nôtre, nous garderait en vie. Climat, oxygène, carbone, température, tempête, il intervient partout. Pas d’océan, pas de vie sur terre. Plus il souffre, plus ça devient compliqué pour nous.
Mais les scientifiques nous préviennent : l’océan est fragile. En fait, ils se trompent. L’océan n’est pas fragile mais la pression mise est telle qu’il se fissure. Cette phénoménale destruction infligée par l’homme soulève une question : pourquoi notre espèce continue de détruire l’unique chose qui le maintient en vie ?
Quelques uns ont compris. On les trouve aux quatre coins de l’océan. Ils y consacrent leur vie. Une crevette, le corail, un biotope, un mystère, ils trouvent dans la nature le but de toute une vie. Ils explorent, cherchent, inventent, protègent. Peu, ou pas payés, ils se battent le plus souvent avec des moyens dérisoires. Ces scientifiques qui maintiennent une cohésion, un terrain d’entente entre la nature et l’homme, sont les héros de notre temps. Ils comprennent l’évidence : l’être humain, pour sa survie, ne peut pas faire sans la vie sauvage.
A Nosy Be, Madagascar, son nom est Stella Diamant. Son truc ? Les requins baleines, classés sur la liste rouge des espèces menacées de l’IUCN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature). Quatre années d’un travail colossal et une fondation : Madagascar Whale Shark Project. Pour connaître et protéger le plus grand poisson du monde.
Et probablement, pour nous protéger un peu aussi de nous mêmes.